Pourquoi souscrire à un plan épargne retraite (PER)  : avantages et inconvénients

Depuis son introduction en octobre 2019 par la loi pacte, le plan épargne retraite (PER) est devenu un produit financier incontournable pour les particuliers souhaitant optimiser leur planification financière. Son objectif principal est de permettre aux épargnants de se constituer un capital ou une rente viagère afin de compléter leurs revenus au moment de la retraite.

Mais quelles sont vraiment les raisons qui poussent à adhérer à un PER, quels en sont les inconvénients, et comment se positionne-t-il par rapport à d’autres solutions comme l’assurance-vie ? Décryptage de ce placement financier de plus en plus prisé.

Quel est l’intérêt d’avoir un PER

Avantages fiscaux

Le premier attrait du plan épargne retraite réside dans ses avantages fiscaux. Les sommes versées sur le PER durant la phase d’épargne peuvent être déduites du revenu imposable, dans certaines limites. Cela signifie que plus la tranche marginale d’imposition est élevée, plus l’avantage fiscal est significatif. Par exemple, un contribuable soumis à un taux marginal d’imposition de 30% pourra réduire sa base imposable de 300 euros pour chaque versement de 1 000 euros sur son PER.

Flexibilité des options de sortie

Au moment de la retraite, le PER offre plusieurs modalités de sortie permettant une certaine souplesse selon les besoins de chacun. Il est possible de choisir entre la sortie en capital, sous forme de rente viagère, ou même une combinaison des deux. Cette flexibilité permet de répondre à des situations personnelles variées, qu’il s’agisse de financer des projets spécifiques ou de garantir un complément de revenus régulier.

Protection du capital destiné à la retraite

Les fonds placés sur un PER bénéficient d’une protection particulière. En cas de faillite personnelle par exemple, le PER reste à l’abri des créanciers. Ainsi, c’est un moyen efficace pour sécuriser l’épargne dédiée à la préparation de la retraite.

Transfert simplifié des anciens produits retraite

Avec la réforme instaurée par la loi pacte, il est plus facile de transférer les contrats d’assurance vie et autres produits d’épargne retraite existants vers un PER. Ce processus de transfert, en quasi-totalité exonéré de frais, permet une gestion centralisée et plus aisée de son patrimoine retraite.

Les inconvénients du PER

Blocage des fonds

L’un des principaux désavantages du PER est le blocage des fonds jusqu’à la retraite. Contrairement à des placements plus liquides comme l’assurance-vie où l’argent peut être récupéré à tout moment, les capitaux investis dans un PER ne sont en principe accessibles qu’au moment de la liquidation des droits à la retraite. Toutefois, certaines exceptions permettent des retraits anticipés, notamment en cas d’achat de la résidence principale ou de difficultés financières importantes.

Taux d’intérêt variable

Le rendement du PER peut varier selon les supports d’investissement choisis. Généralement, les investissements programmés sur des supports en unités de compte présentent des niveaux de risque et de rendement variables. Pour les épargnants peu enclins à prendre des risques, cela peut représenter une difficulté à maîtriser la performance finale du placement.

Frais associés

Les frais liés à la gestion du PER peuvent être significatifs et diminuer la rentabilité globale du placement. Ces frais incluent souvent des frais d’entrée, de gestion annuelle, et parfois des frais sur les arbitrages. Comme pour toute décision de placement, il est crucial d’analyser les frais associés avant de souscrire.

Est-ce que le PER est un bon placement ?

Analyse comparative

Pour savoir si le PER constitue presque toujours un bon placement, il est indispensable de considérer ses propres objectifs financiers et sa situation fiscale. Comparé à l’assurance-vie, le PER se différencie essentiellement par ses avantages fiscaux plus ciblés sur la période de constitution d’épargne. Pour un contribuable fortement imposé, cet avantage fiscal peut rendre le PER particulièrement attractif.

Rendement

En ce qui concerne les performances, le PER présente des potentiels de rendements similaires à ceux de l’assurance-vie, surtout lorsqu’il est investi majoritairement sur des unités de comptes. Traditionnellement, les PER avec des risques modérés offrent des rendements comparables aux fonds euro-dynamiques présents sur le marché de l’assurance-vie.

Adaptabilité à long terme

Un autre atout non négligeable du PER est sa capacité à s’adapter aux évolutions règlementaires et fiscales. L’État français tend à favoriser ces types de placements dédiés à la retraite par des modifications législatives positives, contribuant ainsi à assurer sa pérennité et sa propriété comme outil de prévoyance.

Quelle est la différence entre PER et assurance-vie ?

Finalité des produits

La finalité première du PER est de préparer la retraite en facilitant la constitution d’un capital destiné à produire des revenus complémentaires lors de cette période. L’assurance-vie quant à elle, bien que couramment utilisée en vue de la retraite, sert plus généralement d’outil d’épargne polyvalent à divers buts patrimoniaux tels que succession, protection familiale, ou financement de projets personnels.

Conditions de retrait

L’une des différences majeures porte sur les conditions de retrait. L’assurance-vie permet une liquidité beaucoup plus grande avec des possibilités de rachats partiels ou complets à tout moment. En revanche, les capitaux du PER restent bloqués jusqu’à la retraite sauf cas exceptionnels prévus par la réglementation comme évoqué précédemment.

Fiscalité à la sortie

Les modalités fiscales diffèrent également. À la sortie d’un contrat d’assurance-vie après 8 ans, les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu jusqu’à hauteur de 4 600€ pour un célibataire (ou 9 200€ pour un couple). Par contre, la fiscalité appliquée aux rentes et aux sorties en capital du PER varie en fonction de plusieurs critères, ce qui peut parfois compliquer la comparaison directe.

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Le Plan à Pretsations Définies (PPD)

Un PPD, ou Plan à Prestations Définies, est un type de régime de retraite qui garantit un montant de prestations à un salarié à la retraite, basé sur des critères prédéfinis, tels que le salaire et la durée de service. Avec la Loi PACTE, ce régime a évolué pour passer d’un système à droits aléatoires à un système à droits acquis, ce qui signifie que les droits à la retraite sont désormais garantis et préservés tout au long de la carrière du salarié.

La Loi PACTE a modifié la réglementation des régimes à prestations définies, en réponse à la Directive européenne n°2014/50/UE, qui vise à améliorer la mobilité des travailleurs au sein de l’UE

Nouveau régime à droits acquis :

Les droits à la retraite sont acquis dès 3 ans de présence dans l’entreprise et sont préservés tout au long de la carrière.

Fin des régimes à droits aléatoires, sauf pour ceux fermés à de nouvelles affiliations avant la directive de 2014.

Caractéristiques du nouveau régime :

Les droits sont plafonnés et peuvent être subordonnés à des conditions d’ancienneté et/ou de durée de cotisations, sans excéder 3 ans.

Les droits acquis sont plafonnés à 30 points durant la carrière, avec une revalorisation possible limitée à l’évolution du PASS.

Impacts fiscaux et sociaux :

Les cotisations versées sont déductibles fiscalement pour les entreprises, et il y a une évaluation des engagements et un pilotage du financement par des études actuarielles.

Accompagnement proposé par Malakoff Humanis :

Documentation complète pour les bénéficiaires et les entreprises, incluant des bulletins de gestion et des évaluations de fonds 18.

Services clients pour aider à la gestion des droits et à la déclaration de décès 18.

Opportunités pour les salariés et les entreprises :

• Pour les salariés : un régime lisible, des garanties en phase de constitution, et zéro impôt et cotisations sociales pendant la constitution 17.
• Pour les entreprises : un avantage catégoriel, un élément de fidélisation, et une valorisation de la marque employeur

Télécharger la plaquette PPD MALAKOFF

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